La Bresse, la Louvière : Au Théâtre ce soir.

LE POURQUOI ET LE COMMENT DES GRANDES MANŒUVRES RÉVÉLÉS AU COURS D’UNE SOIRÉE THÉÂTRALE TENUE A HUIS CLOS, EN MAIRIE !

Pour qui roule Mme Crouvezier, Maire de La Bresse ?

Confrontée à la situation ubuesque de l’aménagement urbain à La Louvière, Madame la Maire se croit être dans l’obligation d’aller au plus simple et le plus simple pour elle, cela se résume à s’adresser au Requérant en lui demandant soit d’abandonner sa requête en Justice… soit de trouver une solution en coopérant avec son voisin du dessus.

…Comme si la situation voulue par le Maire précédent qu’elle soutient avec son Adjoint en accordant à ce voisin un permis de construire hors PLU et enclavant… et en verrouillant la réserve foncière devait permettre un arrangement quelconque !

La « sphère publique est épuisée » fit-elle remarquer au Requérant, faisant allusion sans doute aux gros efforts déployés par l’Administration communale pour convaincre au final le Requérant d’accepter la violation pure et simple de ses droits. Il faudrait plutôt dire que la « sphère publique » s’est appliquée à épuiser sa recherche : quelle hypocrisie !

Alors puisque rien ne se passe et que le silence reste semble-t-il pour Maryvonne l’unique réponse à donner au Requérant, publions donc ce compte rendu de réunion du 10 novembre 2016 qu’il m’a remis afin de comprendre la genèse de toute cette histoire.

Et décortiquons-le :

La réunion en question, d’ordre privé et personnel puisqu’elle ne réunissait que deux représentants de la famille Abel, (demandeurs) ; face au Maire du moment Hubert Arnould et son Adjoint à l’urbanisme J-F Poirot.

On y fait allusion successivement :

– Aux raisons qui ont bien pu amener le Maire Hubert Arnould et son Adjoint à refuser l’usage de la réserve foncière aux quelques 4 demandeurs d’accès du moment.
Il y est fait allusion notamment aux petits arrangements que le dénommé Christophe Poirot aura pu obtenir, parlant à « l’oreille du Maire » pour obstruer la réserve de ses matériaux. Un petit arrangement qui lui permet aussi de faire l’économie d’un mur de soutènement, visible sur l’extrait de son permis de construire.
Pas un mot donc de cette irrégularité au cours de la réunion et pas un mot non plus de cet autre mur de soutènement édifié par le second riverain de la réserve dans l’emprise du chemin : voilà qui annonce déjà et avant l’heure l’émergence d’un nouveau « compromis » à la fois complaisant et compromettant.
Ne méritait-elle pas pourtant d’être évoquée l’idée de O Remy de déroger à son permis de construire en déplaçant sensiblement sa construction vers la réserve qu’elle « grignote » quelque peu, et de faire ainsi l’économie du mur de soutènement prévu en aval, coté village (tiens encore un autre) ?… Une idée qui tel le virus de l’urba-chaos ira contaminer son voisin du dessus.
Le Requérant confirme également pour y avoir assisté, à la mascarade de la commission des terrains, voulue dans le but de valider une décision contraire au Code Général de la Propriété des Personnes Publiques, code dont l’objet est précisément entre autres d’éviter le détournement au bénéfice d’un Tiers d’une réserve foncière communale.
Les deux murs de soutènement de la réserve : celui qui existe et qui ne devrait pas être et celui qui devrait être et qui n’est pas, sont représentés sur l’extrait de permis de construire joint.

– A l’intérêt d’une extension éventuelle de voirie communale.
Conscients de l’empêchement de la réserve, massacrée par ses riverains, le Maire Hubert Arnould et son Adjoint feront donc mine de poursuivre une pseudo recherche d’extension de voirie communale ridicule à l’Est à laquelle ils ne croient pas eux-mêmes et dont ils ne veulent pas : du très mauvais théâtre pour le Requérant.
Un développement voulu absurde et qu’aucun des participants ne souhaite évidemment : alors on s’est employé au cours de la réunion à détruire cette éventualité : 1) Le ruisseau : un gouffre infranchissable et une pléthore de lois sur l’eau particulièrement contraignantes que l’on semble –c’est surprenant– mieux connaître que le PLU ! 2) De l’autre côté du ruisseau ; un cout exorbitant de terrains à échanger ou à acheter pour réaliser un chemin trop pentu et qui n’a d’ailleurs aucun intérêt pour la Commune.
La Victime comprend que ce qui a été imaginé par les acteurs de la réunion est absurde et n’est qu’un leurre pour faire diversion et exclure d’emblée toute solution de voirie communale en prolongement de « l’impasse du ruisseau » et du même coup amener à croire que la solution individuelle et très personnelle Abel/Lejeune serait la seule crédible !
Pourtant le Requérant rapporte ici que de l’avis même de Mr Claude Perrin, ancien responsable de l’urbanisme, il pourrait être envisagé de rejoindre « La Rigue » via un chemin tel que « L’Impasse du ruisseau » ; Mais il est vrai c’était bien avant, dans les années 1980, à une époque où l’on avait encore à l’esprit le souci d’anticiper l’urbanisme en créant des réserves de voirie.
Pour la Mairie, la réserve du chemin des Fontaines n’est rien de plus qu’un cadeau à offrir aux copains et ceux qui l’ont imaginée autrefois seraient bien sûr incompétents.
Seul point positif et réel de cet argumentaire en trompe l’œil, celui que l’on écarte : rendre l’usage de la réserve ne couterait rien à la communauté. Le problème de fond est que dans le secteur, chacun veut que la voirie communale parvienne à sa porte mais surtout qu’elle n’aille pas au-delà !

– Au projet de construction « Lejeune », lequel était manifestement déjà « dans les tuyaux » : une aubaine pour le Maire et pour René Abel qui ont vu là pour le premier, l’occasion de se sortir d’une situation embarrassante, et pour le second l’occasion inespérée de se séparer dans les meilleures conditions possibles d’une parcelle isolée non constructible, pourvu toutefois que J-F Poirot consente à faire une autre lecture du PLU, conforme au projet Abel /Lejeune en gestation ! (Pourquoi pas après tout puisque nous sommes au théâtre !)
Et, c’est évoqué quasiment dans le compte rendu où l’on fait mine de s’y intéresser (n’est-ce pas la moindre des choses !?) : … Construire en deuxième ligne n’est pas autorisé en zone 1AU. D’où le conseil furtif, donné pour la bonne forme seulement par Jean François à René de faire un CU pour s’assurer la constructibilité du terrain proposé à la vente, alors qu’il en connaît la réponse Jean François, sinon, c’est tout simple : il n’aurait pas posé la question !
C’est René Abel qui rapporte :
« JFP prend ensuite la parole en me conseillant de faire un CU pour savoir si on peut construire, d’après ces dires en deuxième ligne (Réflexions sur le fait que le terrain appartiendrait à Joël Lejeune jusqu’à la voirie communale N”7 sous mon habitation) »

Le Requérant dit n’avoir jamais été informé de la suite donnée à cette demande, si ce n’est par la délivrance du permis de construire :

Extrait :
« ‘- Vu ceci, .. Vu cela,
‘- Vu le PLU,
‘- Le Permis de construire est accordé. »

Evidemment, s’il ne s’agit que de « voir » le PLU, sans le comprendre…. On peut brûler les étapes, agir dans la précipitation en ignorant la règlementation, puisqu’en définitive c’est le Requérant qui devra en payer l’addition !
De demande de CU ou de CU délivré il n’y aura donc point, le propos de JFP étant destiné au Requérant afin d’anéantir sa vigilance et le dissuader d’intervenir à ce stade de la magouille : du grand art de la communication théâtrale moderne à la bressaude. L’image d’un Adjoint à l’urbanisme donnant à penser que le PLU peut être interprété et transgressé n’a rien de rassurant !

Mais l’illusionnisme ne se limite pas à cela, il se manifeste au-delà de cet entretien du 10 novembre 2016 pendant deux ans jusqu’à ce que le Maire Hubert Arnould annonce par courrier du 8 octobre 2018 ce qu’il avait décidé au départ c’est-à-dire de ne rien faire…et à laquelle le Requérant se dit tenté de répondre : « Voyons Hubert, pourquoi nous dire cela maintenant alors que l’affaire est arrangée avec Abel consorts depuis deux ans ? » Deux années pendant lesquelles il fera mine Hubert de s’activer à développer une solution dont il ne veut pas et dont les consorts Abel ne veulent pas non plus ! Il s’agit pour Mr le Maire de maquiller les risques encourus légalement, quitte à ne pas voir qu’au bout du compte les victimes de la mauvaise comédie ont été désignés, citons en plus de la Commune elle-même : celui dont projet de construction est rendu illégal, et le Requérant spolié de la viabilité de son bien foncier !

Le soi-disant échange de terrain, leurre stratégique envisagé avec Christophe Abel, ami de Jean François, pour la réalisation d’un tronçon de voirie communale sur son terrain aura fait long feu et se transformera au final en cadeau de remerciement tout court pour le Sauveur qu’il a été, par la mise à disposition gratuite de terrain communal : celui-là même qui était l’objet de l’échange envisagé auparavant.

En résumé, cela peut se traduire ainsi : « AUX ORTIES LE PLU ! » et de la part de Mme la Maire à l’adresse du Requérant : « TAIS-TOI, ABANDONNE, ET ACCEPTE D’OFFRIR TON TERRAIN, LE MOMENT VENU A TON VOISIN DU DESSUS AVEC LES SERVITUDES DONT IL POURRAIT AVOIR BESOIN !»

Que de mépris pour les règles et pour le simple administré tout cela sous-entend !

Mme Crouvezier roule pour elle et pour ceux qui comptent pour elle, dans le bourbier laissé par ses prédécesseurs et qu’elle entretient, mais où cela mène-t-il ?

Appliquer les règles et lois de l’urbanisme et s’assurer que la Justice passe, là où elle doit passer : deux impératifs sans lesquels la Démocratie et la Paix ne peuvent exister : n’est-ce pas cela le bon chemin ?

On constate nous disent les médias de ce pays une crise de la Démocratie et de l’Autorité, faut-il s’en étonner au vu de ce qui se passe à La Louvière ?

« La nature nous a donné une langue et deux oreilles afin que nous écoutions le double de ce que nous disons. » (Zénon)

Le Requérant se dit être globalement et intentionnellement privé de droit à être écouté et donc compris, que ce soit autant par les petits délinquants à l’urbanisme auxquels il est confronté que par une administration locale inerte et complaisante. Les quelques échanges qu’il a pu obtenir se révélant en effet n’être que des leurres poussant à l’illusion et à l’épuisement.

Il salue l’existence de ce blog d’expression libre sans lequel il serait tenu au silence total, dans un pays qui se dit encore démocratique.

La Démocratie, cela s’entretient, cela se bichonne. Le pays s’est donné les outils pour y parvenir, il ne manquerait que la volonté ? L’amalgame tolérance /complaisance n’a jamais été un gage de paix sociale surtout quand il en contredit les règles et l’on ne se rend pas aux urnes pour élire un groupe théâtral.

DROIDUSOL

PJ :

CR réunion privée Mairie / famille ABEL du 10/11/2016
Extrait du permis de construire C Poirot

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