Qui peut encore croire que le PNRBV protége le Massif et la biodiversité?

Après , depuis 12 à 15 ans « la conférence des Hautes Vosges » caricature de concertation dont les comptes rendus étaient quasiment écrits avant chaque réunion, les tables rondes diverses et variées sur lesquelles tout le monde tourne en rond, « l’atelier Nudge » du Préfet des Vosges, ridicule pitrerie à 21 947€ au bénéfice d’un cabinet conseil lyonnais, à propos duquel nous nous garderons d’émettre le moindre commentaires tant il fut pitoyable et qui accoucha d’une souris mort née ! La tentative, pour l’instant avortée, de réintroduire le grand Tétras dans un milieu dans lequel ses chances de survie se comptent en mois, voilà que, fidèle à sa philosophie dite du rideau de fumée, la direction du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges (PNRBV) installe en grande pompe la « conférence de la grande crête des Vosges », dernier avatar de sa politique de fuite en avant et organise une demi journée à La Bresse pour d’une part, présenter ce qu’il a déjà décidé et qu’il a baptisé « schéma d’accueil » et d’autre part, « échanger avec la salle pour améliorer l’expérience de visite » disent-ils !!!

On peut avant tout examen approfondi de cette initiative, s’interroger sur les raisons du Parc de mettre la lumière sur cet énième simulacre de concertation, avec ceux (associations diverses) qui voudront bien se rendre à cette sauterie mais qui joueront, consciemment ou non, les idiots utiles.
Il n’est pas nécessaire pour trouver la réponse de chercher bien loin., Le parc confronté au renouvellement de son agrément en 2024, se doit de montrer à ses tutelles qu’il est un bon élève et qu’il est capable de réunir l’ensemble des acteurs du massif autour d’une table. Il se doit également de justifier de son souci de préserver la biodiversité, et n’hésite pas pour cela à sacrifier cette même biodiversité, en présentant un projet de réintroduction du Grand Tétras ignorant l’essentiel des préconisations de la communauté scientifique pour ce type d’opération. (voir rapports du CSRPN et du CNPN) Le souvenir cuisant de l’épisode de son dernier agrément en 2012 obtenu in-extremis à la faveur d’un remaniement ministériel et contre, déjà à l’époque, les avis défavorables du Conseil national de la protection de la nature (CNPN) et du Conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN) lui a sans doute dicté ces opérations de communication chargées de donner le change à ceux qui devront décider de la reconduction ou pas de son agrément.

Cette institution, spécifiquement sa direction, fonctionne depuis plus de dix ans à contresens de ce qui devrait être son objectif principal, la protection de la biodiversité, de l’environnement, de la naturalité, des paysages et de la quiétude du massif vosgien.
Nous mettons au défi quiconque de nous expliquer la différence de nature entre l’action de la direction du PNRBV et les offices de tourisme départementaux.
C’est pourquoi nous pensons qu’il serait de bonne politique et de bonne gestion des deniers publics que de fusionner le parc avec ces offices de tourisme, ou mieux, de le dissoudre tout simplement. Opération qui ne mettrait pas en cause le travail des chargés de missions engagés sur des dispositifs nationaux ou européens comme les réserves naturelles ou les zones natura 2000.
Maintenant, la lecture du programme de la journée nous éclaire si cela est encore nécessaire, sur la conception qu’a la direction du parc de la concertation et sur le rôle dans lequel elle entend cantonner les associations.
En effet après deux heures de discours, puis de présentation des projets, les invités présents, associations diverses, s’ils sont encore valides, sont invités à échanger pendant la dernière heure avec la tribune sur quatre questions, toutes centrées sur l’accueil touristique, les deux premières s’adressant aux opérateurs de tourisme et visant le développement de celui-ci ! Les deux dernières s’adressant plus précisément aux associations, considérées sans doute comme compétentes en matière de repérage des sites dégradés, et également spécialisées dans l’entretien et l’amélioration des [chiottes] et des poubelles publiques!!!

Il nous reste à espérer que les associations présentes sauront se montrer à la hauteur des espérances d’amélioration de la gestion et du traitement des excréments et des déchets touristiques que le parc met en elles !!!

SOS Massif des Vosges, le 22 juin 2023

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La culture à La Bresse!!!

Boite à livres La Bresse

Beaucoup de personnes se demandent quelle est, posée devant la maison de La Bresse, cette étrange caisse en bois sur pieds, surmontée en guise de toit d’une autre caisse sur laquelle dans un plastique bleu et blanc partiellement déchiré et en voie de décomposition, couvert de terre, poussent quelques mousses et herbes folles. Si l’on s’approche on devine en façade deux plaques d’un plexiglass qui à connu des heures meilleures et qui a perdu depuis longtemps sa transparence originelle pour exhiber, depuis des époques, si lointaines que nul n’est capable de s’en souvenir, une couleur d’un jaune pisseux particulièrement rebutant. Et si, la curiosité aidant, on s’approche encore un peu on découvre que ces deux plexiglass coulissent et nous font découvrir quelques livres posés là sur deux niveaux d’étagères en contre-plaqué ruisselants d’humidité, et sur lesquelles prospèrent allégrement quelques spécimens de champignons.

Le lecteur perspicace l’aura deviné il s’agit d’une boite à livres, dispositif qui s’est largement répandu depuis les 15 dernières années dans les communes de France et qui consiste à mettre gratuitement à disposition des habitants et de toutes personnes de passage, un lieu d’échanges de livres et de revues, dans lequel chacun peut emprunter et/ou déposer les ouvrages de son choix.

Les boîtes à livres sont fondées sur le principe du civisme, de la solidarité et du partage et ont permis selon de nombreuses études de favoriser l’accès au livre pour nombre d’enfants et de familles qui en étaient éloignés et ceci en raison de difficultés économiques et/ou sociales. Il fut également démontré qu’elles contribuèrent à démocratiser l’accès aux bibliothèques et médiathèques et à fidéliser des publics qui en étaient jusqu’alors exclus.

Il est vrai qu’à La Bresse il n’y a ni médiathèque ni bibliothèque digne de ce nom, et l’équipe municipale considère qu’il est beaucoup plus urgent de construire un funérarium à trois places hors de prix et de surcroît totalement dysfonctionnel. Les familles pour nombre d’entres-elles choisissant d’organiser les obsèques de leur défunt dans des funérariums de communes proches.

Boite à Livre Xonrupt

Cette équipe abracadabrantesque pense également qu’il est essentiel de construire un rond point sur la rivière, nécessitant la destruction d’un pont (en excellent état au demeurant) et sa reconstruction, mais trois fois plus large, pour en fin de compte accueillir un rond point qui n’en est pas un, l’axe de descente pouvant se négocier sans tourner le volant !!! Ce qui promet quelques surprises à sa mise en service. Tout cela pour la modique somme de 1 231 793€, budget annoncé qui ne manquera sûrement pas de connaître quelques ajustements à la hausse, au motif par exemple que l’eau du Chajoux était mouillée et le granit plus dur que prévu !!!.Et autres joyeusetés du même tonneau.

Cette équipe mérite au moins une inscription au livre des records avec le funérarium et le rond point les plus chers et les plus dysfonctionnels des Vosges, si ce n’est du Grand Est ou de France. Un premier prix pour Monsieur Jérome Mathieu (1er adjoint) qui s’est dépensé sans compter pour le rond point, et un accessit pour Madame Maryvonne Crouvezier (Maire).

La Bresse Dedans comme dehors !

Cette « boite à livre bressaude » dont il est clair que la conception et la réalisation ont été inspirées par un furieux souci d’économie de l’argent public qui honore ses concepteurs, occupe ce lieu, soumis aux intempéries, depuis plusieurs années sans avoir connu le moindre entretien, et se trouve dans un état d’abandon désastreux. Outre le design pitoyable, les matériaux bas de gamme utilisés n’ont pas tardé à se détériorer et à transformer cette misérable caisse faite de contre-plaqué, de plexiglass et de sacs plastique, en passoire, humidifiant une partie des livres déposés dont certains baignent dans un jus indéterminé.
Ce scandale ordinaire illustre l’intérêt porté par cette équipe à la culture, tout cela est tellement misérable que l’on vient à se demander si ils savent tous lire. Mais je m’égare car j’ai connu des illettrés qui n’eurent de cesse d’apprendre et de se former pour acquérir les outils qui en firent des hommes libres, respectueux des livres et de la culture.

Dominique HUMBERT-BERETTI Alias GRACCHUS

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Le Com(p)te est bon !!!

Loup, sculpture bois sur les pistes de ski de fond

A La Bresse, un éleveur exige de la commune qu’elle retire une sculpture de loup installée sur les pistes de ski de fond, et il conditionne à cette exigence la réalisation d’une tâche de débroussaillage de ces pistes, tâche pour laquelle il est missionné et rétribué. Faut-il prendre cela pour l’expression banale de la médiocrité et la manifestation d’une bêtise crasse à laquelle ce Monsieur nous a habitués depuis quelques années, et dans ce cas le dédain serait adapté, ou bien est-ce beaucoup plus grave qu’il n’y paraît, et il faudrait trouver sous cette énième saillie du personnage en question l’expression d’une idéologie marquée par l’intolérance le sectarisme et plus si affinité.

Ce n’est pas la première fois qu’il manifeste son aversion pour tout ce qui ne correspond pas à sa conception de l’ordre.

Il n’hésite pas à utiliser des moyens agressifs pour tenter de faire taire ceux qui ne pensent pas comme lui. Dans sa chèvrerie qu’il fait « visiter » aux touristes, surtout à leurs enfants, à qui il facture abusivement le droit de distribuer un verre de maïs aux animaux, il multiplie les mensonges et contre vérités sur la vie sauvage et le loup qu’il présente comme un danger mortel pour les enfants et les personnes âgées. Il pratique également un « humour » au sujet duquel, il y a quelques temps, des touristes ont pris la peine d’adresser des plaintes par lettres à l’office de tourisme, considérant qu’il était marqué par le sexisme et le mépris des femmes.

Mais voilà qu’aujourd’hui ce triste personnage pousse un cran au dessus et veut nous infliger sa conception nauséabonde de la culture et de l’art dans laquelle la liberté du créateur doit être soumise à la volonté du premier béotien venu. A quand l’interdiction pour les libraires d’exposer et de vendre les livres traitant du loup et de la vie sauvage, à quand le retrait des bibliothèques ou la mise à l’index de ces mêmes ouvrages, et pourquoi pas demain un grand autodafé sur la place du village ?

L’on aurait tort de prendre ces dérives et ces postures de rejets et d’exclusions à la légère. Elles furent souvent dans l’histoire, la nôtre comme celle du monde, les prémisses des pires moments de régression des libertés. Elles concernent aujourd’hui le loup, elles seront transposées demain aux opposants, aux réfractaires, bref à tous ceux qui oseront exprimer une opinion non conforme. Elles sont le terrain sur lequel prospèrent toutes les infamies qui sèment la haine de l’art, de la culture, de la nature et des hommes

Il faut n’avoir rien compris à la nature, à la biodiversité et aux innombrables services qu’elles rendent à l’humanité pour persister dans cette haine du sauvage jusqu’à s’en prendre à une de ses représentations. Il faut également nourrir conjointement mépris et ignorance de l’art et des artistes pour s’en prendre à leur production. Il faudrait si on l’écoute éradiquer la vie sauvage et ses représentations et soumettre la nature pour la contrôler. Ces idées que l’on serait tenté de qualifier d’un autre âge n’existent pas chez les peuples dits « primitifs » qui bien au contraire vivent dans le respect de la nature et ont compris que l’équilibre et la diversité sont la condition de la vie.

La situation actuelle de notre planète est marquée par un effondrement de la biodiversité, qui, si nous sommes incapables de le stopper, risque bien de nous conduire à des catastrophes alimentaires, sanitaires, météorologiques, économiques, sociales et civilisationnelles, dont certaines ont déjà commencé à se manifester. Ce constat largement documenté et partagé par les scientifiques du monde entier et par un nombre toujours plus grand de citoyens doit nous conduire à réfléchir à notre relation à la nature et à la manière de la faire évoluer.

Si nous considérons la nature comme notre ennemie alors nous courrons à la catastrophe.

La Bresse Environnement
Dominique Humbert
Président

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Gérardmer, pénurie d’eau !

Gérardmer, la ressource en eau est à son plus bas niveau. La nappe phréatique et les sources alimentant le réseau d’eau potable sont à leur niveau d’alerte et sont aujourd’hui insuffisantes pour alimenter le réseau d’eau potable de la ville. La commune a décider d’injecter directement l’eau du lac dans le réseau, en déclarant, dans l’attente d’analyses chimiques et bactériologiques, l’eau non potable ! Si l’on s’en tient aux déclarations du Maire de la commune dans les médias nationaux et locaux, il n’existe qu’une seule cause à cette situation, c’est la période de sécheresse et de canicule que nous connaissons actuellement. L’augmentation exponentielle de la population saisonnière depuis la fin du printemps n’est jamais évoquée sinon pour affirmer qu’elle n’a pas connu d’évolution par rapport aux années passées !

Comme si l’explosion des constructions nouvelles destinées à la location saisonnière et les acquisitions de bâtiments anciens, fermes vosgiennes, transformés pour la même destination et rappelons-le, quasiment tous équipés de spa, jacuzzi et autres piscines, comme si toutes ces nouvelles constructions, donc, ne participaient pas à l’épuisement de la ressource devenue de plus en plus rare !

Alors oui évidemment que la sécheresse est en cause, qui pourrait le nier ? Mais qui peut nier que celle-ci n’est pas une surprise et était prévisible depuis plusieurs années. De nombreuses alertes n’ont pas manqué de se manifester, obligation d’alimenter certaines communes alentours avec des citernes, sources de montagne taries en été et automne, baisse des débits des rivières et des niveaux des lacs. Et pourtant aucune anticipation jusqu’à se trouver au pied du mur et dans l’obligation d’adopter une mesure très contestable en terme de sécurité sanitaire des habitants, et en tentant de surcroît de s’exonérer de toutes responsabilités.

Triste réalité que celle que nous présente ces élus pris de panique alors que leur rôle est d’anticiper mais qui préfèrent nier la réalité et se confier au cours des choses, entraînant avec eux leurs administrés dans des impasses funestes.

Le 03 aout 2022, La Bresse environnement 

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La Bresse, Gérardmer, une frénésie d’urbanisation à vocation touristique aux conséquences dévastatrices …Qui s’en soucie ?

Accueillir toujours plus de visiteurs, réaliser toujours plus d’aménagements, délivrer toujours plus de permis de construire pour résidences secondaires, locations saisonnières : l’urbanisation galopante et la surfréquentation sont devenues le lot de ces deux communes des Hautes Vosges, qui depuis des décennies vivaient convenablement d’un tourisme raisonnable et économiquement rentable où locaux et visiteurs cohabitaient en harmonie. Jusqu’à ce que s’impose discrètement, une nouvelle politique touristique, promue et entérinée par des élus, refusant de prendre la mesure de ce qu’un tel développement effréné, devenu hors contrôle, va générer comme conséquences délétères.

Nuisances incontestables pour les habitants et l’environnement – Déni des politiques

Le constat est d’ores et déjà fort inquiétant : baisse importante de la population dans les deux villes, flambée des prix de l’immobilier empêchant les jeunes de se loger, de nombreux logements vides hors saison et des infrastructures insuffisantes en saison, pénurie d’eau, sources taries, accélération du ruissellement des eaux liée à l’artificialisation des sols, sans oublier les incivilités et les nuisances sonores qui en se multipliant sont préjudiciables à la quiétude des habitants. Plus largement l’urbanisation touristique non maîtrisée a entraîné une surfréquentation du Massif des Vosges et l’empreinte sur notre environnement faunistique et floristique s’avère plus que préoccupant.

Alarmant, préoccupant, inquiétant ? Une situation qui cependant ne semble ni alerter, ni émouvoir les élus gérômois et bressauds, à tel point que Madame Crouvezier, maire de La Bresse, dans le bulletin municipal du mois de juin nous raconte, en dépit de ce que tout un chacun peut constater :

« La Bresse n’accueille aujourd’hui pas plus de touristes en période de pointe qu’auparavant, mais la tendance est à la fréquentation en 4 saisons, avec des séjours plus courts, et davantage en dehors des périodes de vacances scolaires. ». ? A vouloir ignorer les problèmes, méthode consistant à ne pas les affronter, on fait de l’inaction son modèle. Comment Madame le maire nous expliquera-t-elle la multiplication des locations saisonnières et autres résidences secondaires ?

Plutôt que de considérer, à la lumière des dysfonctionnements qui prolifèrent, qu’une réflexion s’impose, les maires de Gérardmer et de La Bresse, ne proposent comme issue que l’habituelle fuite en avant vers le toujours plus. Leur nouveau mantra, le « tourisme 4 saisons » illustrant leur absence d’imagination et de vision à moyen et long terme. Les Vosges future réserve couverte de parcs de loisirs, d’aménagements mécaniques et de terrains de jeux à destination de consommateurs formatés.

A se demander si les élus bressauds et gérômois résident sur place, seraient-ils les seuls à ignorer le foisonnement de constructions, chalets en tous genres abondamment équipés de piscines, jacuzzi, spa, grands gaspilleurs d’eau, envahissant vallées et versants. Ou sont-ils trop occupés dans leurs mairies à délivrer des permis de construire ad nauseam, pour en apprécier les conséquences ? On peut d’ailleurs légitimement se demander s’il n’organisent pas une course de lenteur pour la révision des PLU (Plan Locaux d’Urbanisme), laissant de fait les choses en l’état, et par conséquent la porte ouverte aux opérateurs de tourisme et autres prédateurs.

Et nous ne parlons pas du recensement des zones humides toujours différé, encore une réglementation qui avec un PLU un peu plus contraignant pourrait freiner l’urbanisation touristique galopante.

Promoteurs et vendeurs se frottent les mains car les acheteurs souvent belges, luxembourgeois font s’envoler les prix, et pourtant ces dérives n’ont pas manqué d’interpeller les media nationaux qui pour la plupart ont traité le sujet. Un comble tout de même.

Dans sa récente publication du mois de juin « Gérardmer Patrimoine Nature », l’association du même nom pointe cet intérêt :

« Suite à l’article du Figaro début mars, [A Gérardmer , les habitants poussés dehors par la flambée des prix] les deux grandes chaînes nationales font écho de notre problématique (13h de France 2 et 20h de TF1, le 24 mars) …les agents immobiliers locaux se félicitent de la forte demande des acheteurs du Benelux :« qui ont un peu plus les moyens que la clientèle locale. Et les locaux….je pense qu’y z’essaient de partir en périphérie ». La flambée des prix (près de 40/° en 5 ans) ne ralentit pas les commandes ».

La messe est dite…Circulez il n’y a rien à voir ! La course au profit est prioritaire.

Cette dynamique association gérômoise, depuis presque trois années a décidé de cibler l’urbanisme, car il y avait urgence à revoir des règles de construction trop permissives. A l’issue de plusieurs débats, réunions, pour l’association la conclusion qui s’impose aujourd’hui, doit être une prise de conscience globale, assortie d’une participation citoyenne. Rappelant pour mémoire que la Convention Citoyenne pour le Climat a démontré que des personnes non expertes, pouvaient construire des propositions inventives et réalisables pour répondre à des questions complexes.

Quand le tourisme devient une plaie ici et ailleurs…Solutions expérimentées et/ou proposées.

La liste des villes concernées en France par cette problématique ne cessant de s’allonger, un certain nombre d’entre elles ont décidé de réagir, afin de lutter contre la densification urbaine et la surfréquentation : Chamonix, Megève, La Clusaz, Bozel, Biarritz, les Sables d’Olonne, Saint Malo, Honfleur…Ces municipalités proposent des solutions innovantes, tels des nouveaux règlements pour favoriser le logement à l’année, un statut de résident en Bretagne pour diminuer le nombre de résidences secondaires, freiner la spéculation immobilière et la hausse des prix etc. Si d’autres régions très touristiques se mobilisent sur ce problème, pourquoi pas chez nous ? Il suffit d’une volonté politique et d’une vision d’avenir, que voulons-nous pour notre territoire ? La question est clairement posée , les réponses sont à présent urgentes. Face au changement climatique, à la sécheresse, aux pénuries d’eau devenant récurrentes… notre beau Massif vosgien ne peut plus, ne pourra plus soutenir l’invasion touristique programmée par ses élus à tous les niveaux, et le « tourisme 4 saisons » de se métamorphoser bientôt en « pénurie d’eau 4 saisons ».

Annie Aucante, Dominique Humbert
pour l’association « La Bresse environnement »

Ecoutons Vincent Munier qui réside sur les hauteurs vosgiennes à quelques kilomètres de Gérardmer :

« Autour de ma maison c’est hallucinant en l’espace de 20 ans comme on n’a aucunement respecté le vivant, ne serait-ce qu’un bel arbre, un beau chêne qui trône au milieu d’un champ, les haies… et j’ai pu voir que tout s’est détérioré quoi, et c’est assez bizarre, c’est assez viscéral quand tu as grandi dans ce milieu là et, que tu as passé du temps, que tu as eu des émotions fortes. Ca, C’a m’a construit…quand tu vois que ce monde là part en vrille, en décrépitude, c’est intérieur, ça te fait super mal »

(Extrait du film «  La Panthère des Neiges » de Vincent Munier et Marie Amiguet

Afin de ne pas en rester à ces constats, des associations et des citoyens du massif vosgien ont crée
« l’Université Populaire du Massif des Vosges »
dont les missions peuvent se définir selon quatre grands axes :
Apprendre, Réfléchir, Délibérer et Agir

Vous souhaitez participer,
Prenez contact : contact@sos-massifdesvosges.fr
Tél : 06 95 38 24 69

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Vies de forêt , de Karine Miermont : éloge du sauvage, du silence et de la lenteur en Hautes Vosges

                A l’écart des foules assujetties à un tourisme industrialisé et à une débauche d’aménagements en tous genres, Karine Miermont, dans son quatrième ouvrage Vies de forêt, publié aux éditions de l’Atelier contemporain, nous invite à mettre nos pas dans les siens, afin de découvrir les milieux naturels qu’elle traverse depuis une trentaine d’années, à la lisière de la Lorraine et de l’Alsace.

A la faveur de trajets allers retours sans cesse recommencés, du monde intime de la maison vers l’extérieur, en partant du village où se niche la maison de famille, dont elle a fait un observatoire privilégié pour elle et les siens, Karine Miermont a marché, marche en profonde empathie avec la forêt et ses hôtes. De rencontre en rencontre : animaux, arbres, plantes, passage des saisons et temps qui passe…présences humaines, son livre déploie en dix chapitres le désir qui la pousse à raconter la vie de ceux qui habitent ces espaces encore sauvages.

«  Au début de ce livre il y a cette envie, ce désir de raconter la forêt que je connais depuis des années… »

« …regarder la forêt, cette forêt, partir de là, marcher, écouter, sentir ; l’endroit, la maison, les passages,les arbres, les herbes, les animaux… »

Karine Miermont nous guide avec lenteur, en silence au coeur de la forêt, endroits reculés, secrets, et à sa suite, au fil de la lecture, nous nous ouvrons à un monde approchant le sacré, la forêt cathédrale, le surnaturel lorsque les brumes, la pluie enveloppent les arbres d’une inquiétante magie.

« …une impression de temple avec colonnes et sculptures, un espace sacré, silencieux, recueilli. »

Du village, la marcheuse seule ou accompagnée, s’élève dans un effort consenti et heureux à travers bois, vers les Hauts et ses chaumes sommitales, empruntant sentes et chemins forestiers. Vies de forêt, c’est l’éloge du sauvage, de la nature dans sa plénitude, à l’opposé de ce que l’on vit depuis quelques décennies dans le Massif vosgien : sa transformation en terrain de jeux pour consommateurs avides de loisirs mécanisés et brutaux, un phénomène dont Karine Miermont est tout à fait consciente :

« On avait gagné. Pour le moment. Et c’est une toute petite victoire à côté des parkings aménagés ou sauvages que les pouvoirs publics laissent proliférer au nom d’une vision d’un tourisme accessible comme un supermarché, à côté aussi des aménagements faits récemment pas loin, du béton, du métal gris, du mobilier urbain allant jusques aux lampadaires, de la lumière la nuit, rien de beau, là aussi comme ailleurs c’est « l’exil de la beauté »comme l’écrit l’architecte Rudy Ricciotti. ».

De même que Karine Miermont, de chemins de traverse en chemins de traverse, nous convie à des balades plurielles en immersion dans la nature, fragments de vies abordés avec patience et respect, des personnages récurrents traversent l’oeuvre, trajectoires venant scander de leurs présences animales ou humaines le récit et la quête. Il s’agit là d’un quadrillage fascinant à la fois de l’espace et du temps. Le compagnon de vie Matthieu, la Michèle figure de prophétesse antique, délivrant des oracles «  La forêt c’est presque la mort, parce que ça fait reculer la vie…ça se rebouche inévitablement » . Michèle aimait écrire nous dit l’auteure, en plus de la ferme, du foin et de ses vaches. Elle savait regarder les prés, les saisons, l’hiver et « son silence miraculeux, une merveille inouïe, il faut le vivre pour bien le comprendre ». Ou bien forestiers, chasseurs et montagnards complices protecteurs de la forêt. Un cerf, un douze cors, «  Ton cerf comme l’appelle Matthieu, que je pourrais c’est vrai appeler, mon cerf, ou lui donner un nom… », présence tutélaire issue de la lignée de ces rois couronnés peuplant la forêt de son cri ancestral pendant la période du brame. Biches, chevreuils, renards et tous les hôtes qui hantent les lieux, dessinent un cercle magique autour de la narratrice et de sa maison, cercles concentriques esquissant comme une chorégraphie, aller retour, dedans dehors, bas et haut. Un mouvement pendulaire, de balancier qui traverse Vies de forêt de part en part.

« Avec le temps la maison est devenue mon mirador favori, un poste de guet certes trop confortable, en apparence trop facile, et pourtant qui en vaut la peine, si l’on se plie à quelques règles, silence, concentration, absence de lumière artificielle, regard aiguisé, mouvements peu nombreux et en retrait des fenêtres ».

La maison, épicentre du récit autant que la forêt apparaissent indissociables à nos yeux. L’une ne va pas sans l’autre. La place accordée à la maison chez Karine Miermont, pourrait rappeler le long monologue, dans « La Vie matérielle » de Marguerite Duras, où celle-ci évoque sa maison de Neauphle le Château, parle des femmes, de la maison des femmes, cherchant les lieux de l’identité féminine. On y parle aussi du silence après le départ des proches  « la sorte de silence qui suivait leur départ, je l’ai en mémoire, c’était comme entrer dans la mer ». Certes le propos n’est pas le même, néanmoins dans les deux cas les maisons sont des clefs de voûte et leur rôle central.

Pourquoi j’ai aimé le livre de Karine Miermont, puisque on l’aura deviné je l’ai beaucoup apprécié, parce qu’il est entré en résonances fortes, avec mes expériences de la forêt vosgienne, de la nature. La narratrice nous décrit avec une extrême sensibilité ses propres ressentis dans un style poétique,fervent, parfois critique afin de les mettre à notre portée, nous enseignant que nous sommes intimement reliés au monde vivant, comme les arbres, les rivières, tissés des mêmes flux complexes de matière, d’énergie, d’esprit.

Vies de forêt se veut être également un grand et beau moment de partage entre l’auteure et nous, celle-ci nous fait là un don précieux, alors sachons le recevoir, qui que nous soyons, compagnon de longue date des milieux naturels ou novice en la matière !

« Approcher ce qui nous fuit…Mais il y a là un besoin, une envie, une curiosité attisée, qui devient récompense lorsqu’on voit, lorsque l’on entend, l’on sent, lorsque l’on capture un instant l’image d’un animal, ou un son, une odeur, une trace, un indice, qui sinon nous échapperaient, si l’on n’était pas concentré, silencieux, replié, en retrait, caché, comme seul ».

Annie Aucante

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La Communauté de commune serait-elle en train de brader l’usine de la Médelle à Saulxures ?

L’usine de la Médelle

De sources bien informées nous avons appris que la Communauté de communes des Hautes Vosges s’appréterait à céder pour 150 000€ l’usine de la Médelle à la societé Inrest Fiber l”actuel locataire, mais dans l’incapacité d ‘exercer actuellement son activité pour au moins deux bonnes raisons :

1/ Après avoir été placée en redressement judiciaire le 23 juillet 2021 puis en liquidation judiciaire le 28 septembre suivant par le Tribunal de commerce d’Épinal, cette société a contesté la décision en référé devant la Cour d’appel de Nancy qui a fait droit à sa demande, le 06 janvier 2022 (voir ordonnance de la Cour d’appel). Entre la mise en liquidation et la décision de la Cour d’appel le circuit électrique a été vandalisé, les câbles volés, nécessitant une réfection complète pour que la chaîne puisse redémarrer

2/ La dalle béton de l’étage est considérée comme dangeureuse par les services de l’état et nécessite elle aussi une remise à niveau, avant d’autoriser la reprise de l’activité. Depuis mai 2021 la production était suspendue, suite à l’injonction de l’inspection du travail de remettre en état la dalle du 1er étage et l’installation électrique.

Nous sommes donc dans la situation suivante : une société dont la liquidation judiciaire à été suspendue, au motif d’un manquement procédural commis par le Tribunal de commerce d’Épinal. L’affaire devant être examinée de nouveau sur le fond par la Cour d’appel, dans des délais auxquels la justice nous a habitués. L’activité pourrait donc légalement reprendre, mais le vol des câbles électriques et l’obligation de mise aux normes de la dalle du 1er étage interdisent toute reprise avant un certain temps.

Le temps nécessaire pour les travaux de remise en état de la dalle et du circuit électrique risque de plus, de se voir rallongé par la procédure engagée par Inrest Fiber contre le mandataire et l’administrateur judiciaire, visant à leur faire supporter les coûts de remise en état du circuit électrique.

Dans son ordonnance, la Cour d’appel s’inquiète de la présence dans l’usine et aux abords de 1 500 tonnes de déchets dont le coût d’évacuation et de mise en décharges agrées n’est pas estimé mais serait, toujours selon la Cour d’appel, au dessus des moyens d’une petite commune comme Saulxures. Ce qui laisse supposer des montants importants. Il serait de plus utile de connaître la nature de ces déchets. Il paraît en effet pour le moins étonnant que l’activité, plusieurs fois suspendue depuis deux ans par manque de matière première, et retards important de versement des salaires, ait produit une telle montagne de déchets qui de surcroît sont réputés nuisibles à l’environnement. La question à laquelle pour l’instant aucune réponse n’a été apportée est donc : quelle est la vraie nature de ces déchets ?

Au milieu de cet imbroglio, la Communauté de commune, dont la clairvoyance ne peut pas être considéré comme une de ses premières qualités, sans parler de l’incompétence dont elle fait preuve depuis le début de cette affaire en 2012, serait sur le point de céder cette usine à Inrest Fiber pour 150 000 Euros sachant qu’elle avait acquis cette même usine en 2013 pour 900 000 Euros. Le service des domaines (voir ici) l’avait alors estimé à 600 000 Euros, estimation établie sous réserves de l’obtention de données manquantes, sur l’état du bâtiment, sur les éventuelles servitudes auxquelles il pourrait être soumis et sur la présence ou non de matériaux polluants. Autant dire une marge d’incertitude phénoménale qui n’a pas empêché la Com com d’allonger 300 000 Euros de plus au bénéfice du vendeur et au détriment du contribuable !!!

Si nous ajoutons à cela, que depuis le début, quasiment aucun loyer n’a été réglé par les occupants successifs qui connurent tous le même destin funeste devant le Tribunal de commerce, la perte pour la Com com atteint des sommets. Le 13 décembre 2017, les élus de la nouvelle Communauté de communes des Hautes-Vosges ont constaté que 41.262,76 euros de créances de la SCI Fibers au budget principal (créances loyers d’avril à septembre 2014, loyer de juillet 2015 et redevance spéciale des déchets commerciaux 2015) sont irrécouvrables du fait que les redevables sont en insuffisance d’actif. Le Conseil communautaire, après en avoir délibéré, a accepté en créances éteintes, ces 41.262,76 euros de la SCI Fibers.

Il faut ajouter les loyers non payés de Carrora Fibres sur deux ans (36000€uros par an soit 72 000 €) et ceux d’Inrest fiber que l’on peut estimer a minima au même montant.

Le total s’élève donc à environ 185 000 Euros, cadeau des contribuables à ces sociétés et nous ne parlons pas de la pluie d’aides et de subventions qui s’abattit au départ sur la SCI Fibers avec la bénédiction de François Vannson et dans une moindre mesure sur ses successeurs.

On nous suggère que le prix de vente proposé de 150 000 € tiendrait compte du coût des travaux de réfection de la dalle à la charge du propriétaire. ce qui entre nous met le prix de la dalle au niveau de celui de la truffe du Périgord. Cette affirmation si elle se confirme doit être rapprochée du bail nécessairement signé entre le preneur et la Com com. Nous ne disposons pas de ce bail, en revanche il nous semble peu probable, et le contraire serait inquiétant, que la Com com n’ait pas reconduit dans les mêmes termes le bail de 36 pages qu’elle avait fait rédiger à grand frais par un cabinet d’avocat au moment de l’installation du précédent occupant, la société Carrora Fibres. L’article « 1.2 Destination » de ce bail dispose :

«  Le preneur déclare après les avoir visités et contrôlés que les locaux sont parfaitement adaptés à l’activité qu’il entends y exercer.

En particulier il a pris connaissance de l’étude sur la solidité des planchers effectuée par le « Bureau d’études SPEI de Saint Nabord » qui indique :

  • Que les charges admissibles sur les dalles courantes, compte tenu de la résistance de la dalle et de la surcharge admissible des poutres transversales est de 350 Kg/m² ;
  • Que cependant les dalles qui ont été découpées pour les besoins du process industriel de l’ancien locataire ont perdu cette résistance, laquelle ne peut donc dépasser 150 Kg/m².

Le Preneur déclare que ces résistances sont suffisantes pour les besoins de son activité »

Selon cette clause, la charge de la réfection de la dalle ne pourrait donc être légitimement, mise au compte du propriétaire

Si ce projet de braderie se confirme, il est grand temps que la Com com renonce à continuer de masquer la réalité et que Monsieur Jérôme Mathieu Vice-président fasse preuve de modestie et cesse de faire semblant de s’indigner (voir ici) d’une décision de justice sur laquelle il sait pertinemment n’avoir aucune prise, pour tenter de faire oublier sa responsabilité pleine et entière et celle de ses collègues dans ce naufrage humain, industriel et financier qui n’en finit plus.

Dominique Humbert alias Gracchus

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Vidéo : Vaccinez, vaccinez, qu’importe la manière pourvu qu’on fasse l’injection !!!

Dans la vidéo ci dessous une illustration des graves dérives que se permettent certains médecins.

Consentement à la vaccination Covid 19
Rappel du droit applicable & recommandations (sur le site de l’APHP)

Téléchargement direct C’est ici

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Lettre ouverte aux citoyens de ce pays

Hôpital Emile Durckeim d’Epinal , inoui mais authentique : un patient très âgé refoulé à l’entrée

Notre oncle, âgé de 95 ans parti de La Bresse en VSL pour une consultation d’urologie, à l’hôpital Emile Durckeim d’Épinal , se voit interdire l’accès dans les services au motif qu’il ne peut présenter un passe sanitaire. Notre oncle qui venait déjà de passer plus de 5 semaines dans deux hôpitaux, porteur d’une sonde urinaire, avait rendez-vous afin d’évaluer le traitement qui lui avait été prescrit, l’urologue devant décider si la sonde devait être maintenue en place ou non. La consultation n’était donc pas sans conséquence, et le refus de voir ce patient, s’apparente à un refus de soin. Un acte incompréhensible de la part d’un médecin spécialiste. Le patient a donc dû rebrousser chemin, 120 km aller retour pour rien ! Le conducteur VSL qui l’accompagnait a eu beau insister auprès de l’hôpital et du médecin, mettre en avant l’âge de la personne qu’il transportait, sa fatigue et le stress généré : rien n’y a fait. Cet homme de 95 ans en situation de faiblesse fut renvoyé chez lui sans le moindre égard, comme un malpropre.

On peut légitimement s’interroger sur le niveau d’inhumanité de ce médecin et du système qui l’actionne et auquel il se soumet sans aucun discernement.

Certes il nous sera objecté que c’est la loi et que chacun doit s’y conformer, mais la loi n’interdit pas le discernement, l’évaluation éclairée des faits et des décisions empreintes d’humanité. Pendant les guerres tous les blessés, qu’ils soient amis ou ennemis sont soignés, et nous serions selon le Président justement en guerre !

Cet exemple n’est pas le seul à déplorer et illustre clairement, les dérives autoritaires générées par les directives sanitaires et les manquements, auxquels sont confrontés les citoyens en matière de santé. Depuis la mise en place de l’état d’urgence sanitaire et encore davantage depuis l’entrée en vigueur du passe sanitaire le 9 août dernier, de plus en plus de mesures s’empilent portant atteinte à la liberté d’accès aux soins, en complète contradiction avec l’obligation de soin des médecins, « ne pas nuire et soigner ». Par exemple, certains établissements hospitaliers exigent en plus du passe sanitaire, un test PCR récent pour accueillir les patients dans leurs services, ce qui est illégal. Mais ne serait-ce pas la confirmation que les personnes vaccinées sont tout autant contagieuses que les non vaccinées ?

Cette situation qui vire au cauchemar n’est plus acceptable : état d’urgence reporté régulièrement, confinements répétés, passe sanitaire sans doute prolongé aux calendes grecques etc. Les annonces et contre annonces se succèdent à un rythme effréné, tout étant mis en place pour contraindre les citoyens à se faire vacciner via un chantage qui ne dit pas son nom, alors qu’il n’y a aucune obligation vaccinale dans notre pays. La toute puissante et si mal nommée Agence Régionale de Santé (ARS) vient d’ailleurs d’interdire pour la troisième dose de vaccin (ou rappel), les vaccins Aztrazeneca, Moderna, Janssen …au motif qu’ils ne seraient plus efficaces, le vaccin Pfizer devenant le seul autorisé. De qui se moque-t-on ? Quid des personnes qui ont reçu une ou deux injections avec ces vaccins maintenant diabolisés ? Il y a de quoi avoir peur, s’interroger et se poser des questions sur la criante passivité et le silence assourdissant des médecins, à quelques exceptions près, dans toute cette affaire. La majorité d’entre eux a ratifié les procédures sanitaires prises depuis mars 2020 et se contredisant allégrement, dans un silence complice, soumis à l’Ordre des médecins, créé rappelons-le, sous le gouvernement collaborationniste de Pétain et jamais dissous. Encore une fois, oui de qui se moque-t-on ? Sommes-nous devenus des cobayes, otages de chantages ignobles et punissables à merci ?

Réagissez, ce qui arrive aujourd’hui à un homme de 95 ans et à beaucoup d’autres est le signe d’une perte d’humanité et annonce des lendemains sombres. Réagissez, demain il sera peut-être trop tard.

Le 23 octobre 2021

Dominique HUMBERT,   Annie AUCANTE

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Magnifique démonstration des Vosgiens à Epinal

Crédits Photo : Actu 88

Pour le septième samedi consécutif une manifestation contre le pass sanitaire et les mesures liberticides qui l’accompagnent s’est déroulée dans une ambiance de fête, dans les rues du centre ville d’Epinal. Entre sept cents et mille manifestants de toutes origines, de tout âge, de toutes convictions, de toutes confessions, vaccinés et non vaccinés se sont rassemblés, unis par une seule et puissante motivation la défense des libertés face à ce pouvoir dont le penchant totalitaire n’est plus à démontrer.

Mille manifestants et peut-être plus, certains samedis à Epinal, en plein mois de juillet et d’août, qui aurait pu imaginer cela ?

Mille manifestants criant et chantant pendant plus de deux heures, passant et repassant dans les rues du centre ville au gré de leur inspiration

Mille manifestants traversant la ville et s’asseyant aux terrasses de café, d’où le pass de la honte les exclut comme il les exclut des cinémas, théâtres, lieux culturels et sportifs, restaurants etc.

Tout cela sans que le plus petit incident ne vienne troubler cette magnifique journée, prouvant ainsi la maturité et la responsabilité des participants.

Et puis au moment du retour vers la préfecture le cortège fit halte devant les grilles anti-émeutes interdisant l’accès à la rue de la préfecture et du Conseil départemental. Du car de police stationné derrière ces grilles, quatre policières et policiers sortirent, enlevant leur casque et s’approchèrent au contact des manifestants, malgré l’opposition de leur hiérarchie un tantinet paniquée. Un dialogue s’engagea et des fleurs leur furent lancées sous les acclamations.

Ce type d’événements tend à se généraliser partout en France. Il nous montre une police qui refuse de plus en plus de jouer le rôle de garde chiourme de ce pouvoir illégitime qui enfreint chaque jour un peu plus, les lois et les règles qui ont fait de notre pays un espace de liberté cité en exemple dans le monde entier.

Comme depuis le début de ce puissant mouvement qui traverse la France des villes et des campagnes, les syndicats et les partis politiques brillaient par leur absence, certains insultant même ce soulèvement inédit des consciences ! Ce qui n’a pas empêché des militants de ces institutions aujourd’hui bien malades de se joindre aux manifestations. Je n’en dirai pas plus, sur ce qu’il faut bien considérer aujourd’hui comme le début de l’effondrement de ce système politicien qui ne comprend plus rien à la réalité, et pour qui le peuple de France lorsqu’il se soulève devient une menace. Déjà le mouvement des Gilets jaunes avait montré cette distance, ce fossé entre les revendications légitimes du peuple des ronds-point et les institutions politiques et politiciennes.

Ces manifestations vont n’en doutons pas se poursuivre et s’amplifier chaque samedi dans toujours davantage de villes et de villages de France. Elles étaient 250 ce samedi et ces rassemblements ont réuni beaucoup plus de personnes qu’annoncées par les médias aux ordres.

D’ailleurs où étaient les journalistes de nos « grands »médias vosgiens samedi, sans doute à la Fête à Neu-Neu, car mise à part l’apparition furtive d’un photographe, ils n’étaient pas à la manif.

Nier et falsifier la réalité est le signe d’une grande faiblesse. C’est aussi le signe de la peur qui commence à s’emparer du pouvoir et de ses affidés. Ils doivent savoir que ce mouvement ne fera que s’amplifier dans les jours et mois qui viennent, que la vérité de leurs turpitudes finira par éclater et que quoi qu’ils fassent ils devront dégager.

Dominique Humbert Beretti alias Gracchus
Le 22 août 2021

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Lettre ouverte aux Maires des Vosges

Madame, Monsieur le Maire

Depuis le 12 juillet le Président de la République, sans consulter qui que ce soit sinon quelques affidés et un quarteron de soi-disant spécialistes qu’il a lui même désignés, vous a mis en tant que Maire de votre commune, dans la situation de devoir effectuer un tri parmi vos concitoyens à l’entrée de tous les équipements publics municipaux : médiathèques, piscines, salles de sports, cinémas, théâtres et peut-être bientôt parmi les enfants des écoles primaires. Vous devrez refuser l’entrée de ces équipements à une catégorie de la population de votre commune, la condamnant de fait à une mort sociale, d’autant que d’autres interdictions viendront compléter celles que l’on vous demande d’appliquer : restaurants café, transports en commun, centres commerciaux etc. Je ne vous ferai pas l’injure d’évoquer les périodes noires de notre histoire que cela rappelle.

“Partout nous aurons la même démarche : reconnaître le civisme et faire porter les restrictions sur les non vaccinés plutôt que sur tous”. Cette déclaration sidérante de E. Macron est une atteinte à l’idée même de citoyenneté,  et devrait suffire à faire se lever tous les citoyens de ce pays sans distinction.

Ce faisant, E. Macron vous rend acteur donc responsable d’un apartheid sanitaire dont les conséquences peuvent rapidement devenir incontrôlables mais sans aucun doute dramatiques. Déjà certaines personnes sont désignées, montrées du doigt dans des lieux publics et bientôt molestées peut être !

Il est de votre responsabilité d’élus, de votre responsabilité morale, de votre responsabilité politique, de votre responsabilité de citoyen, de tout faire pour éviter cette fracture dans laquelle certains veulent plonger notre pays. Lorsque E. Macron a parlé de guerre fallait-il entendre guerre civile ?

Le droit enfin : ces mesures contreviennent à notre constitution, et à de nombreux textes, lois et réglements nationaux, européens et internationaux. Vous trouverez en annexe au verso de cette lettre certains d’entre-eux.

Madame, Monsieur le Maire vous avez la possibilité d’agir en refusant d’exercer le tri indigne de vos concitoyens que l’on veut vous imposer, comme certains de vos collègues s’y sont déjà engagé.

La désobéissance civile est dans cette situation un devoir pour tous

Dans l’attente d’une réponse que j’espère positive, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur le Maire à l’expression de mes cordiales salutations.

Dominique Humbert
P.S. : vous pouvez également signer cette pétition/appel : https://www.mesopinions.com/petition/politique/levons-refusons-indignite/152432?source=link&tmstp=1626454960&p=sharing

Annexe : quelques textes de lois conventions et résolutions sur la liberté de choix.
1) Code de déontologie médicale, article 36 :
Article R4127-36 du Code de santé publique: « le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas. Lorsque le malade, en état d’exprimer sa volonté, refuse les investigations ou le traitement proposé, le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquences »

2) Déclaration de Genève pour les médecins (1948) :
« je respecterai l’autonomie et la dignité de mon patient. Je n’utiliserai pas mes connaissances médicales pour enfreindre les droits humains et les libertés civiques, même sous la contrainte. Je garderai le respect absolu de la vie humaine, dès la conception. Je considérerai la santé de mon patient comme mon premier souci »

3) Convention d’Oviedo (1997) signée par 29 pays dont la France)
Article 5 : « une intervention dans le domaine de la santé ne peut être effectuée qu’après que la personne concernée y a donné son consentement libre et éclairé. Cette personne reçoit préalablement une information adéquate quant au but et à la nature de l’intervention ainsi que quant à ses conséquences et ses risques. La personne concernée peut, à tout moment, librement retirer son consentement »

4) Loi Kouchner (4 mars 2002) :
Article 111-4 : « toute personne prend avec le professionnel de santé et compte tenu des informations qu’il lui fournit, les décisions concernant sa santé. Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences de ses choix. Si la volonté de la personne de refuser ou d’interrompre un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d’accepter les soins indispensables. Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment »

5) Arrêt Salvetti (2002) :
A
ucun traitement médical n’est obligatoire au sein de l’Union européenne : « en tant que traitement médical non volontaire, la vaccination obligatoire constitue une ingérence dans le droit au respect de la vie privée, garanti par l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales » (arrêt Salvetti c/Italie-CEDH décision du 9 juillet 2002 ; n°42197/98)

6) Code civil français :
Article 16-1 : «chacun a le droit au respect de son corps. Le corps est inviolable»

7) Résolution 2361 du Conseil de l’Europe (28 janvier 2021) :
Avis consultatif : l’Assemblée demande instamment aux États membres et à l’Union européenne :
Article 731 : « de s’assurer que les citoyennes et les citoyens sont informés que la vaccination n’est pas obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement »
Article 732 : « de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risque potentiel pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner »

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LEVONS-NOUS, ET REFUSONS L’INDIGNITÉ

Les annonces scélérates du Président de la république le 12 juillet dernier ne laissent plus de place à d’autres combats que celui que nous devons mener avec tous les humains de ce pays et de ce monde pour la Liberté sous peine d’être rapidement réduit au silence sur tout le reste.

“Partout nous aurons la même démarche : reconnaître le civisme et faire porter les restrictions sur les non vaccinés plutôt que sur tous” Cette déclaration sidérante de E. Macron qui est une atteinte à l’idée même de citoyenneté,  devrait suffire à faire se lever tous les citoyens de ce pays sans distinction.

Le texte ci-dessous que je viens de publier sur un site national de pétition, (ce que j’ai évité jusqu’à présent). vous est  proposé à la signature, ce n’est pas une pétition mais un appel à l’engagement et à l’action concrète, il s’adresse à chacun d’entre nous, et vous pouvez bien entendu le signer et le partager le + largement possible

Allons-nous accepter qu’un Président divise les Français, attise la haine et la violence entre les vaccinés et les non vaccinés. ?Allons-nous accepter un pays dans lequel la discrimination sanitaire devient notre quotidien ?
Allons-nous accepter que l’on interdise aux médecins de prescrire selon leur conscience ?
Allons-nous accepter que l’on contraigne aujourd’hui le personnel médical à la vaccination ?
Allons-nous accepter que l’on y contraigne demain tous les Français ?
Allons-nous accepter que notre pays réintroduise l’apartheid sous sa forme sanitaire ?
Allons-nous accepter que l’on interdise des médicaments dont certains étaient en vente libre depuis 50 ans ?
Allons-nous accepter les fausses informations diffusées par le pouvoir et les médias depuis plus d’un an ?
Allons-nous accepter d’être pris pour des imbéciles par ce pouvoir et ces médias qui chaque jour, chaque heure disent une chose et son contraire. ?
Allons-nous accepter d’être traités comme des enfants incapables d’assumer leurs responsabilités ?
Allons-nous accepter d’être désignés comme les responsables de ce chaos par ceux là mêmes qui l’ont créés. ?
Allons-nous accepter que les commerçants, artistes, chefs d’entreprises, tous les responsables des lieux accueillant du public deviennent les vigiles et les Kapos chargés de faire respecter l’Ordre nouveau de Monsieur Macron.
Allons-nous accepter une société de contrôle social total à la chinoise ?

Il est temps de réagir, nous sommes un peuple fier et digne, le moment est venu de l’affirmer dans l’action.
Unissons-nous et refusons les mesures iniques que veulent nous imposer les membres de cette caste qui ne représente qu’elle même et les très grosses sociétés nationales et internationales qui ne connaissent que la religion du plus grand profit.

Ensemble, nous pouvons agir et parce que nous sommes le peuple, nous sommes légitimes, c’est pourquoi nous sommes forts et c’est pourquoi nous allons gagner.

Je suis commerçant, chef d’entreprise, artiste, je m’engage à ne pas appliquer le contrôle du pass sanitaire dans mon établissement.

Je suis Maire d’une commune et je m’engage à ne pas faire appliquer le contrôle du pass sanitaire dans les équipements de ma commune.

Je suis citoyen, consommateur et je m’engage à refuser les contrôles et à expliquer partout autour de moi les raisons de mon acte et à inviter mes concitoyens à faire de même.

Je suis policier, gendarme, et je m’engage à refuser de pratiquer ces contrôles indignes sur mes concitoyens en violation de la constitution et de nombreux textes et décisions nationales, européennes et internationales.

Ensemble nous gagnerons pour que la Liberté continue de briller dans le cœur et les âmes de tous les Humains en France et dans le monde

Pour signer, c’est ici : https://www.mesopinions.com/petition/politique/levons-refusons-indignite/152432?source=link&tmstp=1626454960&p=sharing

Gracchus

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Lettre ouverte à Mme la Maire de La Bresse

Madame la Maire,

Je souhaiterais tirer un feu d’artifice pour l’anniversaire de ma nièce. Comme j’ai pu le constater, cela est possible à partir du stade des Champions, et cela tombe bien, je réside à proximité immédiate de cet équipement. Ce qui m’a permis de profiter samedi 03 juillet dernier d’un feu d’artifice imposant tiré vers 23h30. C’est une excellente idée d’avoir autorisé cette manifestation sur ce site, visible des deux versants, ce qui ouvre la possibilité à tous les résidents permanents ou occasionnels des hauteurs et pourquoi pas de la vallée de fêter dignement les anniversaires, communions, départs à la retraite, pendaison de crémaillère, réussite du petit dernier au bac, etc, en tirant ou faisant tirer un feu d’artifice pour célébrer l’événement. Je souhaite toutefois vous alerter sur le fait suivant : il n’y a que 52 week-end dans l’année ce qui limite les possibilités, – si l’on considère que les fêtes familiales se déroulent généralement les vendredis et samedis soirs, ainsi que les jours fériés en semaine, – à un peu plus d’une centaine de créneaux par an. C’est la raison pour laquelle j’anticipe et vous sollicite afin de réserver un samedi soir du mois d’août. Le feu d’artifice que je compte offrir à ma nièce, et accessoirement à tous les Bressauds, ne durera pas plus de 20 minutes et sera tiré par un professionnel, sur le stade aux alentours de minuit.

Mais trêve de galéjades, ce feu d’artifice sauvage n’est que la partie émergée de l’iceberg des incivilités qui vont grandissantes d’année en année et qui connaissent leur point culminant pendant les week-end et les périodes de vacances : cyclistes, VTT, trottinettes électriques roulant à grande vitesse sur les trottoirs, voitures garées n’importe où, musiques tonitruantes dans les locations jusque tard dans la nuit, bandes d’individus fortement alcoolisés déambulant en braillant sur la voie publique et insultant les riverains qui osent leur faire des remarques etc.

La Bresse et le massif des Vosges se transforment en un terrain de jeu, un nouveau Disney-land entièrement consacré aux jeux et aux plaisirs égoïstes, toujours coûteux, toujours imbéciles, nécessitant des équipements toujours plus invasifs, polluants, bruyants, destructeurs des paysages. Un vrai tourisme familial, respectueux de la nature, si l’on en croit les communications envahissantes des offices de tourisme ! ?

Avec le « tourisme quatre saisons » nouveau mantra, désormais inlassablement psalmodié et répété par tous les élus des Vosges qui donnent l’impression d’avoir redécouvert l’eau tiède, tout cela ne fera que s’amplifier, jusqu’à transformer les locaux en indigènes à pompons à qui l’on balance des cacahuètes.

Tout ceci n’est pourtant pas nouveau, de nombreuses alertes ont été lancées : des courriers ont été adressés aux élus, des dérives et incivilités signalées sans que cela n’entraîne la moindre réaction de ceux-ci ni des autorités. Il n’y eu qu’une seule et même réponse que l’on peut résumer ainsi, le touriste est roi et rien ne doit être fait qui puisse ralentir et contrarier son plaisir1.

Dans la commune voisine de Gérardmer, les mêmes phénomènes sont à l’œuvre. Des associations et des collectifs de riverains exaspérés se mobilisent et tentent d’agir pour retrouver une qualité de vie normale. Ils sont toutefois confronté à ce douloureux dilemme : comment bénéficier de l’argent des touristes sans les touristes et les nuisances qu’ils provoquent ?

Cette question se pose également à La Bresse où beaucoup de locaux souhaitent continuer à bénéficier du revenu touristique, tout en déplorant le trop grand nombre de touristes. Question sans issues ? Jusqu’au jour pas très lointain où plus aucun Bressaud n’aura moins de 60 ans, qu’aucun jeune couple ne pourra acquérir ou louer un logement, en raison de prix exorbitants comme c’est déjà le cas, que 80 % des logements seront des résidences secondaires, que les commerces n’ouvriront qu’aux périodes touristiques, que les dernières écoles fermeront suivie par la poste. Ce jour, d’autant plus proche, qu’aucune prise de conscience sérieuse ne semble se dessiner, marquera l’aboutissement d’une longue période d’imprévoyance et d’insouciance par un réveil brutal et peut-être inutile car ayant trop tardé.

Le 9 juillet 2021
Dominique Humbert-Beretti alias Gracchus

1Le projet démesuré de rond point au carrefour des Champions à La Bresse est une illustration de cette pensée magique déconnectée de toute réalité : un rond point inutile mais très coûteux (1,2 millions d’Euros d’argent public prévu …) va être construit en pleine ville, enjambant deux fois la rivière, pour soi-disant éviter quelques secondes d’attente aux malheureux touristes qui descendent du Massif par l’une ou l’autre vallée ! A cet argumentaire piteux doit évidemment être associé une raison masquée : faire travailler les entreprises de travaux publics et peu importe l’utilité des travaux. Nous reviendrons sur cette ineptie lors d’un prochain article.

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Madame la Maire de Xertigny, le représentant du Préfet et la démocratie !

La démocratie bien comprise !

En grande démocrate, et après avoir consciencieusement caché à ses concitoyens un projet de construction d’une antenne de téléphonie mobile, Madame la Maire de Xertigny consent à recevoir les habitants qui découvrant par hasard ce projet, s’inquiètent pour leur santé, celle de leurs enfants et s’interrogent sur la technologie de la 5G.

Cette rencontre a donc lieu à la mairie le lundi 8 mars. La Maire est accompagnée de quelques élus municipaux qui feront tapisserie, elle est en revanche solidement secondée par un personnage se présentant comme le référent départemental 5G missionné par le préfet, pour défendre et illustrer les prétendus avantages de cette technologie. Nous constaterons que le rôle de ce monsieur, s’apparente plutôt à celui de représentant officieux des industriels et des opérateurs de téléphonie mobile, qui lui ont gracieusement fourni une présentation diapositives et appris à réciter par cœur, les arguments et éléments de langage présentant cette technologie comme étant sans danger aucun et devant bénéficier à tous les citoyens. Les riverains concernés, peu ou pas informés sur les questions soulevées par cette technologie, ont demandé à l’association Stop Linky-5G 88 de les épauler et que l’un de ses représentants les accompagne à cette réunion afin d’être en capacité de répondre et d’apporter des contre arguments, quand cela est nécessaire, aux affirmations du porte parole des opérateurs. Madame la Maire en très grande démocrate fera tout ce qui est possible pour interdire au représentant de l’association de s’exprimer au motif qu’il n’est pas de Xertigny, et tenta même de l’expulser de la réunion avec le soutien actif du référent départemental, qui lui non plus n’est pas de Xertigny mais qui sait réciter la vérité officielle.

Cette conception de la démocratie que l’on peut baptiser sans risque de se tromper, de caporalisme est la voie qui mène inexorablement si rien ne l’arrête, vers des formes de système autoritaire. Que cela se passe dans une municipalité montre s’il en était besoin, que notre classe politique est gangrenée à tous les niveaux par cette dérive autoritaire qui saisit beaucoup d’élus, particulièrement ceux qui cumulent les mandats simultanément et dans le temps, ce qui est le cas de notre grande démocrate cumularde.

Pouvons-nous imaginer un procès en justice, dans lequel une seule des parties puisse bénéficier d’un avocat et que l’autre en soit privée; qu’une seule des parties ait accès au dossier et pas l’autre, ou qu’un procureur requiert contre un accusé seul dans le box et sans conseil pour le défendre ? Non cela est impensable dans notre encore républicain système judiciaire, c’est d’ailleurs un principe gravé dans le marbre du Code de procédure pénal, et c’est aussi une condition sine qua non du fonctionnement démocratique. Eh bien! Cela n’effleure pas le moins du monde Madame la Maire, qui tout en affirmant à chaque phrase être une grande démocrate, pratique comme le premier petit caporal venu, violant allégrement tous les principes de ce qu’elle prétend défendre. Ceci avec le soutien zélé du représentant du préfet et des opérateurs réunis, qui après avoir agressé verbalement le représentant associatif esquissa une manœuvre d’intimidation physique à son égard pour le sortir de la pièce.

La suite des péripéties ne fut que la répétition, sous des formes variées par la Maire et son acolyte, de manœuvres pour tenter d’empêcher le représentant associatif de prendre la parole et d’exprimer son point de vue. Devant cette violence institutionnelle celui-ci prit le parti de quitter la réunion.

Citoyens, restez chez vous et dormez en paix, la démocratie est bien gardée !!!

Dominique Humbert alias Gracchus

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Vaccination ou la fabrique du consentement  

 

En avant-propos à la chronique d’Alain Accardo, « Vaccination » publiée dans le journal la Décroissance d’avril 2021 que vous trouverez reproduite ci-dessous, quelques réflexions personnelles et communes.

Quand la soumission et l’acceptation sont partout et la résistance nulle part

Mardi 4 mai 2021, la chaîne Arte a diffusé « Histoire secrète de la Résistance », un documentaire fiction de Caroline Benarrosch et Nicolas Bozino. La présentation rappelait que ces femmes et ces hommes issus de tous les horizons et milieux, étaient animés par des opinions politiques divergentes, mais que tous partageaient la même volonté de se battre pour libérer la France…Ils avaient tous en partage l’amour inconditionnel de la liberté et de leur pays. Ce documentaire ne peut qu’interpeller sur la situation politique et sanitaire actuelle et la quasi absence de résistance partout dans le monde. Mais dans quelles insondables oubliettes ont donc disparu le courage, la lutte, l’esprit critique ? Cela au profit de ce que l’on nomme « la fabrique du consentement » qui se traduit par de nouvelles contraintes et restrictions des libertés, acceptées voire même justifiées par une majorité de la population. La peur depuis 15 mois a tout balayé sur son passage, certes les gouvernements européens et le nôtre en particulier, y ont mis les moyens : il fallait sidérer, tétaniser, désorienter, bref frapper un grand coup, afin de réduire a quia les peuples et empêcher toutes formes de contestation et résistance de leur part.

La mécanique implacable de la peur, entretenue jour après jour, par l’incessante litanie morbide des médias aux ordres, a atteint son objectif puisque des millions de gens courent se faire vacciner. Un agenda parfait qui malgré les mensonges plus grossiers les uns que les autres, les incohérences, les confinements à répétition, les décisions annoncées un jour puis démenties le lendemain qui n’ont cessé de se succéder, n’a cependant pas alerté nos concitoyens. Ils sont devenus les jouets sans pouvoir ni conscience, d’une vaste manipulation, abandonnant tout esprit critique, toute réflexion pour s’en remettre aveuglément à ceux qui les gouvernent. Afin d’enfoncer toujours davantage le clou, un nouveau slogan a fleuri: « Une seule solution la vaccination » matraqué jusqu’à l’écœurement sur les ondes, détournant l’original« Une seule solution la révolution » ! Pauvres de nous, nous en sommes à des années lumière de la révolution…Combien pour simplement s’interroger sur la provenance de cette palanquée de « vaccins » survenus dans notre ciel tels des météorites ? Combien pour questionner leur efficacité/ nocivité à plus ou moins long terme? Combien pour s’étonner que si on parle hospitalisations, c’est silence radio sur les traitements curatifs et ce, depuis le début ? Comme si la vaccination massive était programmée et dans les tuyaux dès le départ. Il est vrai que les voix discordantes, quelles soient celles de scientifiques reconnus ou de citoyens éclairés qui osent poser des questions, émettre des doutes, demander la prise en compte d’études scientifiques indépendantes sont aussitôt renvoyées dans l’enfer complotiste avant d’être interdites d’expression dans les médias publics ou privés du pouvoir.

Est-il encore temps de s’effarer de ces monstrueuses manipulations : manipulation des faits, puis manipulation idéologique. Il suffit pour s’en convaincre, d’observer les différents indicateurs chiffrés de la crise sanitaire qui nous sont servis en abondance, sans aucun repère, mélangeant les pourcentages, comparant torchons et serviettes, du nombre d’hospitalisation au taux d’incidence et qui ont le pouvoir miraculeux de s’inverser du jour au lendemain, pour justifier les voltes-face des décisions gouvernementales qui tiennent lieu de politique sanitaire. Lire en guise d’illustration l’encadré ci-dessous.

Que dire du cynisme des pouvoirs qui pratiquent l’éloge de l’adaptation à la situation qu’ils ont fabriquée, et dénoncent les soi-disant mauvais esprits, mauvais citoyens qualifiés systématiquement de complotistes qui continuent inlassablement, à mettre en doute les injonctions de la pensée dominante et appellent leurs concitoyens à s’interroger sur la cuisine qui leur est servie. Sommes-nous revenus à la sombre période du Pétainisme, les Français ne seraient-ils plus qu’une assemblée de pantins, gouvernés par la peur, prêts à tout gober pour retrouver « la vie d’avant », quelle sinistre farce si vous y croyez ! Les beaux jours ne sont pas devant nous, il y a même de fortes probabilités pour que nous nous dirigions vers des jours dramatiques.

Soumission et acceptation partout, résistance nulle part : il faudra en payer le prix.

Annie Aucante
Dominique Humbert

Les tests PCR, pierre angulaire d’une manipulation juteuse pour Big pharma et pain béni pour les oligarchies au pouvoir

Tous les tests PCR effectués à un seuil d’amplification (Ct) de 35 cycles ou plus sont invalides car on obtient 97 % de faux positifs. Le fondateur de tests PCR, lui-même, le biochimiste Kary Mullis (qui a reçu le prix Nobel pour sa conception) et d’autres scientifiques ont toujours affirmé que ce test produisait des faux positifs à cause d’un seuil de cycle trop élevé et qu’il ne devait pas être utilisé à des fins de diagnostic médical en l’absence d’échantillons de virus. Par ailleurs, le test est incapable de faire la différence entre un virus mort et un virus vivant.

Même la Cour de justice de Lisbonne l’a reconnu en novembre dernier : passés 35 cycles, les tests ne sont pas suffisamment fiables, tandis que l’OMS, en janvier dernier, a fini par reconnaître que les tests PCR sont inutiles et faussent l’analyse de la crise. Or sans les tests PCR et l’explosion concomitante des « asymptomatiques » disparaissent les justifications de la vaccination massive.

Les conséquences sont claires : les chiffres ont été artificiellement gonflés de manière démesurée.

Les laboratoires se frottent les mains car à 73,59 euros le test PCR facturé en France pour chaque patient, soit une estimation de plusieurs milliards d’euros supportés par la Sécurité sociale, à mettre en rapport avec un prix coûtant soigneusement masqué par les labos et les gouvernements, mais n’en doutez pas, ridiculement faible au regard du prix de vente, la marge est colossale : c’est une aubaine ! D’autant plus qu’avec tous ces faux positifs, il est facile d’installer la psychose et de préparer un marché encore plus juteux : celui des fameux vaccins à ARNm auxquels il sera difficile d’échapper compte tenu de l’instauration déjà prévue du fameux Pass sanitaire. (Nous en reparlerons le moment venu, ce Pass étant frappé d’illégalité au regard de nombreux textes de lois et va à l’encontre de résolutions récentes de l’OMS et du Conseil de l’Europe).

Cliquez sur le texte pour agrandirLa Décroissance, avril 2021

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La Bresse, la Louvière, justice malmenée !

JUSTICE : POURQUOI ÇA COINCE DEPUIS DES ANNÉES !

Ce qui se passe à La Louvière s’inscrit pleinement dans la tendance générale de « laissez-faire » appliqué à la délinquance croissante dans ce pays… Et plus inquiétant, pour justifier le laxisme administratif, on n’hésite pas à faire preuve de la plus grande complaisance à l’égard des fauteurs de trouble, à instrumentaliser les règles et loi ou au « besoin », à les ignorer.

A La Louvière, le vagabondage foncier ne résulte certainement pas d’un PLU soi-disant mal rédigé, du réchauffement climatique ou encore de consignes étatiques visant à « diminuer fortement l’artificialisation des terres », mais bien plutôt de complaisances administratives envers quelques administrés peu scrupuleux et influents.

Dans un tel contexte généralisé de rejet des règles et de la démocratie, il ne faut pas être surpris de la surcharge des tribunaux… d’autant plus que dans le cas du Requérant, le dossier révèle également une forme de solidarité mal placée de l’administration préfectorale envers la Mairie, visant à faire dire à la loi ce qu’elle ne dit pas… Tout comme Mme Crouvezier s’efforce à trouver une seconde interprétation à ce PLU bien explicite qu’elle veut pourtant jeter aux orties.

En tous cas, elle a cessé depuis bien longtemps Mme Crouvezier de rechercher une solution au problème d’enclavement foncier qui lui est soumis, préférant au contraire figer cet état, pour s’en remettre finalement à l’avis des tribunaux… Elle tient à le rappeler au Requérant dans un récent courrier : « La commune pourra répondre à toute sollicitation émanant du tribunal et nous sommes à la disposition des juges pour toute demande d’information complémentaire. »

Il faut dire que Mme le maire est soutenue par un avocat, rémunéré par la commune, ou par les Bressauds, si vous préférez…

Cinq ans après la constatation des faits, rien n’aura été fait pour corriger les erreurs d’aménagement constatées à La Louvière et le Requérant devrait donc se résoudre à attendre la décision d’un Tribunal surchargé jusqu’à la paralysie ?

Citons ce propos de l’ex présidente du Tribunal administratif de Nancy, Mme Rousselle, tenu devant la presse, il y a 2 ans de cela…  « Je compare notre tâche au fait de vider la mer à la petite cuillère » : Comment ne pas mesurer la portée de cette déclaration S.O.S faite devant la presse ! ; Puisse-t-elle pour le moins nous maintenir en état de vigilance !

Bien sûr on pourra toujours rétorquer au Requérant que pour ne pas avoir à se plaindre de la lenteur de la Justice, il suffit de ne pas la solliciter… autrement dit « d’abandonner la requête » comme le suggère Mme le Maire ?

Pourquoi ça coince en Justice, depuis des années… ; Devinez !

Pauvre démocratie !

DROIDUSOL

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La fabrique de l’ignorance appliquée à l’urbanisme bressaud pour maintenir un P.L.U. en état d’obsolescence apparente.

Ou comment à La Bresse, on instrumentalise le Plan Local d’Urbanisme pour démentir … Le Plan Local d’Urbanisme.

On peut lire dans le document de présentation de la révision du PLU :

«Aujourd’hui, la municipalité souhaite disposer d’un nouveau P.L.U., celui de 2007 étant devenu obsolète en raison des évolutions législatives et des objectifs de la municipalité. »

Et dans la même présentation officielle de l’urbanisme bressaud, censée résumer le pourquoi de la révision du PLU et son état d’avancement, on trouve à la fois celui qui est en cours (celui qui est applicable) et l’ombre de l’ombre de l’esquisse de celui qui est censé torpiller le premier…. (voir pj : explication de la révision du P.L.U.)

Sans autre soutien que le doute suscité par ce P.L.U à venir, en état de gestation depuis 2016, et du seul fait de sa prétendue raison d’être – PADD oblige -, on en vient par exemple comme on le voit à La Louvière à permettre la construction là où cela est interdit par le P.L.U légitime en cours et à l’interdire là où elle est autorisée, comme si cette méthode allait permettre de limiter l’étalement urbain !? (voir l’article précédent, du 17 fev 2021 et plus)

Pour œuvrer à l’urbanisme, Jean François disposerait donc d’un P.L.U valide mais diagnostiqué agonisant, rongé par un doute cultivé ; d’un « Projet d’Aménagement et de Développement Durable » débridé et sorti de son domaine d’application, expliqué par Jérôme et… d’une tarière ? Comment pourrait-il !? Bon courage Jean François !

Qu’en est-il de ce PADD, élément de base de ce futur PLU ? … programme lancé en séance de conseil le 12 novembre 2018, le jour même où Jean François délivrait sans hésitation un permis de construire à Mr Lejeune en application stricte des élucubrations de Jérôme, on se demande du coup sur quelle base légale ? … Celle du P.L.U en cours comme le prétend le permis de construire ou celle du P.L.U à naître ?

Jérôme est allé chercher dans la loi ce qu’il était certain de ne pas trouver : une loi qui « interdirait la construction en dehors des secteurs viabilisés par les réseaux publics » … Et d’offrir sa vraie fausse découverte à un Jean François en quête de justificatifs pour la délivrance prématurée et spontanée de permis de construire ! (PJ) Une découverte merveilleuse qui rendrait théoriquement possible la densification urbaine un peu partout dans la commune.

Et la bonne parole selon Mathieu n’aura fait l’objet d’aucune remarque de la part d’un auditoire séduit par une telle perspective…pas même de la part de Liliane chef de file de l’opposition – pardon, du « groupe minoritaire », partie intégrante de l’équipe municipale…Pire, elle aura été mise en application sur le champ par Jean François, oubliant au passage que le nouveau P.L.U est à construire et que précisément pour cette raison tout ce qui n’est pas dit dans la loi reste matière à débattre dans le cadre de la révision.

L’article L151-5 du code de l’urbanisme précise que le PADD « fixe des objectifs chiffrés de modération de la consommation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain. » … en application de cela il serait préféré à La Bresse d’admettre la construction là où cela n’est pas admis et de l’interdire en zone UC, là où les réseaux sont présents ? Toujours dans le même état d’esprit contradictoire, il serait désormais interdit de lotir dans cette même zone UC, y compris là où, comme dans le cas du Requérant, cela ne nécessite aucun investissement communal ?

Ce que l’on veut semble-t-il en Mairie de La Bresse c’est une transition favorisant la redistribution des terres par la pratique de l’alternance : à l’un il sera fait application du P.L.U originel, (celui qui est « passé sous le train ») et à l’autre Joel et Nelly, celui qui est en gestation, en mettant à profit le flou de son instruction naissante… Du grand art !

Le lien montrant la délibération du Conseil municipal en date du 12 nov. 2018 marquant la naissance de la révision du P.L.U ayant été retiré sur le site de la Mairie, nous publions ce document. (voir PJ)

Enfin, sur la question de l’accès, considéré encore comme étant indispensable pour que la parcelle concernée devienne constructible et dans le cadre de la révision du P.L.U ; il faudrait s’en tenir dirait-on en Mairie à l’avis préfectoral selon lequel il conviendrait d’interdire la division d’un terrain dès lors que celui-ci dispose de « la moindre issue suffisante sur la voie publique » (c’est du moins l’interprétation répressive du propos préfectoral donnée en son temps par Mr le Maire Hubert Arnould, prétendument en recherche de terrains constructibles pour l’habitat local) ? (ref : courrier adressé par l’ex sous-préfète d’Epinal Claire Wanderoild au Requérant en décembre 2016).

Partant de cet argument dénué de tout fondement légal il deviendrait possible de déboulonner le P.L.U en cours, jugé à la fois légitime, obsolète et embarrassant ! sans quoi il faudrait soit expliquer ce qui dans la loi interdit la division parcellaire d’un terrain situé en zone constructible, soit solutionner ce que Jean François ne veut pas faire, c’est-à-dire démontrer comment techniquement il peut être mis fin à l’enclave d’un terrain naturellement inaccessible… ? (sauf bien entendu à admettre que le porteur de projet soit à même d’user de la téléportation ou d’on ne sait quel artifice virtuel  pour accéder à son terrain

En application de ce que suggère J. Mathieu, plus besoin de mentionner dans ce nouveau P.L.U la nécessité de « place à retourner », plus besoin de considérer l’accessibilité par rapport à l’approche de matériel de lutte contre l’incendie ou de déneigement… Ou tout au plus cela pourrait être étudié désormais au cas par cas ?

Nous voyons aussi que selon Jérôme, il n’y aurait plus nécessité de se raccorder au réseau public d’eau potable… Pour l’accès, il ne deviendrait tout bonnement plus nécessaire. Après tout l’Homme envisage très sérieusement paraît-il d’aller coloniser la planète Mars, alors bien avant cela on peut imaginer que même à La Bresse, les gens sauront se déplacer dans les airs pour aller se désaltérer au lac des corbeaux ?

Serions-nous tous tombés sur la tête, victimes de la téléréalité virtuelle diffusée par nos écrans ?

Les gourous, les marchands de doute et d’obscurantisme sont bien à l’œuvre à La Bresse : ils y cultivent l’agnotologie, contraignant ainsi Maryvonne à décider seule en dernier ressort et de façon arbitraire, quitte à tolérer le mensonge, comme cela se fait en dictature.

Une dictature qui en vient à tolérer non-conformités ou non-respect aux règles applicables au permis de construire et à contraindre le Requérant à confier son bien à son voisin entrepreneur entreprenant plutôt qu’à en profiter lui-même !

Une dictature qui acquiert des réserves foncières sur terrain privé communal avec ou sans objectif reconnu, pour les offrir en définitive à quelque opportuniste influent et convaincant, pour un usage individuel privé… et cela dans le mépris des règles du Code General de la Propriété des Personnes Publiques (CG3P).

Pauvre Démocratie !

DROIDUSOL

PJ : Permis prématuré du 12 novembre 2018

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La Bresse, la Louvière, suite… SOS d’une élue en détresse!

MENSONGE, PLU MORIBOND : deux symptômes caractéristiques de l’Urbachaos 2016 ! (Il y en a d’autres)

Après l’encouragement à la délinquance évoqué dans notre article du 13 janvier 2021 « Complicité à trois pour un détournement de réserve foncière » Mme la Maire s’en prend directement au PLU, soutenant implicitement qu’il est autorisé de construire en deuxième ligne (ou plus) d’une zone à urbaniser 1AU.

L’article du 9 janvier évoquait en effet une réunion « théâtrale » à caractère privé, en réalité un arrangement fait « à la sauvette », accordée par Mr le Maire Hubert Arnould et son Adjoint J-F Poirot aux consorts René et Christophe Abel le 10 novembre 2016.

Au cours de cette réunion complotiste, JF Poirot faisait mine de s’interroger, s’adressant à René Abel : «  JFP prend ensuite la parole en me conseillant de faire un CU pour savoir si on peut construire, d’après ses dires en deuxième ligne (Réflexions sur le fait que le terrain appartiendrait à Joël LEJEUNE jusqu’à la voirie communale N”7 sous mon habitation) » 

Eh bien, suite à son interrogation signifiant en réalité « S’il te plaît Hubert, soutiens-moi ! », il peut être rassuré Jean François : dans un courrier adressé au Requérant le 15 avril 2020, Maryvonne évacue le doute et vole au secours de son Adjoint : « Ce permis est par ailleurs tout à fait conforme au PLU », précise-t-elle, sans autre forme d’explication… Explication qu’elle aurait d’ailleurs beaucoup de peine à fournir tant le PLU est précis sur ce point. (Voir en particulier la page 3 des « Orientations d’aménagement » zone 1AU)

Maryvonne soutient mordicus les intérêts de ses protégés Abel /Lejeune, ou peut-être après tout éprouve-t-elle aussi, Maryvonne, le besoin impérieux de recevoir une augmentation anti-corruption tout comme le suggère ce député, pour sa corporation d’Elus ? (Cliquez sur le lien)

Certains disent au Requérant qu’il appartient à la Justice et au Procureur de se saisir eux-mêmes d’une telle affaire, il faut espérer qu’ils le feront sans quoi il y aura demain beaucoup de terrains à offrir aux copains et l’urbanisme bressaud se résumerait à l’équation PLU=PQ !

Tout en lui en interdisant la possibilité, on fait remarquer au Requérant qu’il devrait faire une proposition d’aménagement de sa propriété, ce qu’il a pourtant déjà fait, alors que là où c’est exigé par le PLU, zone 1AU, aucune suggestion d’aménagement collectif n’a été faite ?!

On devine les influences sous-jacentes contribuant au pillage organisé de la viabilité de terrains privés, à La Louvière: cela va de l’évocation par Mr Jérôme Mathieu de nouvelles règles d’urbanisme sensées répondre à un besoin de « développement durable » (Cf notre article du 21 novembre 2019 : « bientôt des Favelas à La Bresse ? ») à celles plus sournoises encore de notaire ou agence indélicats dispensant verbalement le mauvais conseil… propre à encourager la fraude… ; ou encore à cette autre menace « d’enfourchement » proférée à l’encontre du Requérant.

« DANS UNE AVALANCHE, AUCUN FLOCON NE SE SENT JAMAIS RESPONSABLE » (Stanislaw Jerzy Lec)

Quand la délinquance administrative rejoint la délinquance citoyenne … La Démocratie ne peut survivre !

Alors, où se cache donc la racine du mal ?

L’article L. 600-1-2 du code de l’urbanisme stipule : « Une personne autre que l’Etat, les collectivités territoriales ou leurs groupements ou une association n’est recevable à former un recours pour excès de pouvoir contre une décision relative à l’occupation ou à l’utilisation du sol régie par le présent code que si la construction, l’aménagement ou le projet autorisé sont de nature à affecter directement les conditions d’occupation, d’utilisation ou de jouissance du bien qu’elle détient ou occupe régulièrement ou pour lequel elle bénéficie d’une promesse de vente, de bail, ou d’un contrat préliminaire mentionné à l’article L. 261-15 du code de la construction et de l’habitation »

Le chaos de la corruption serait inévitable si l’on devait s’en tenir, comme on le fait à La Bresse à cette seule règle en s’efforçant d’agir dans la précipitation et la discrétion, remettant notamment un ou plusieurs « blitz » permis de construire sur un même projet, tous dépourvu(s) d’instruction, (L’instruction obligerait à prendre en considération le PLU !)

-Bien sûr qu’il faut respecter cette règle, créée on le voit bien pour éviter des blocages injustifiés à la construction mais elle ne doit pas contredire le PLU qu’il faut respecter impérativement et prioritairement sous peine d’en venir à devoir mentir éhontément !

-Bien sûr qu’il y a un ordre de préséance à respecter dans l’application de ces règles (Art L.600-1-2 et PLU), Maryvonne, sans quoi, plus rien n’a de sens et si l’on ne devait retenir que cet article L. 600-1-2, le petit malin coquin porteur de projet n’aurait plus qu’à se soucier seulement de ce que son voisin n’ait pas la possibilité ni le temps de démontrer le préjudice qu’il subit comme par exemple un enclavement ! : Quasiment un jeu d’enfant lorsque le voisin en question n’est pas domicilié à La Bresse et que le porteur de projet dispose de relations complaisantes en Mairie.

Plus grave encore, votre voisin pourrait en théorie faire ce qu’il veut sur votre propre terrain si vous ne lui démontrer pas que cela vous gêne… et c’est bien ce qui est tenté par Joel et Nelly Lejeune sur le terrain de leur voisin du dessous, en prévoyant incognito d’y passer leurs réseaux privés, subtilisant au passage à leur profit la servitude de passage dont le voisin dispose sur la propriété de Mr Daval, ainsi que quelques aménagements réalisés.

Amis propriétaires de terrains privés à La Bresse soyez vigilants, surveillez en permanence votre propriété sans quoi il pourrait vous arrivez des « bricoles ». Ne vous imaginez pas être protégé par le PLU, on l’a jeté aux orties depuis longtemps à La Bresse !

Pour se protéger de l’Urbachaos 2016, pas de masque… mais la vidéo-surveillance permanente de votre bien foncier !

Alors Maryvonne, prenez bonne note une fois pour toutes que l’ordre de préséance dans l’application des règles précitées, à retenir lors de l’instruction d’une demande de permis de construire doit être : (les deux conditions doivent être réalisées

1/ On s’assure de la conformité avec le PLU.

2/ Seulement si la première condition est réalisée, on examine la pertinence des contestations éventuelles. (Enclavement, travaux sans accord préalable, par exemples) En toute honnêteté et surtout en sainte Bresse, le porteur de projet devrait s’attacher à trouver l’accord de ses voisins avant de déposer sa demande de permis…et la très sainte administration communale serait bien inspirée de soutenir cette démarche.

Appliquer ces règles dans l’ordre inverse, en faisant mine de considérer le PLU, cela conduit au chaos. Dans le cas exposé par le Requérant, ce problème d’ordre dans l’application des règles ne se pose même pas puisqu’aucune d’elles n’a été respectée !

Alors, en résumant, on voit que l’administration communale pratique volontiers l’alternance des traitements de demande de permis de construire, en fonction de l’identité du postulant :

A/ Comme on vient de le voir : aucune référence réelle aux règles en vigueur. Ce « traitement » est réservé aux « chouchous » de la Mairie.

Au besoin, un PLU jugé embarrassant est remplacé par l’article L600-1-2 du code de l’urbanisme, dès lors qu’aucune voix ne s’élève contre le projet de construction objet de la demande.

B/ Traitement fait dans l’ordre (1) puis (2) : on peut espérer qu’il y en ait tout de même quelques-uns ?

Mais que peut vraiment attendre le Requérant d’une pseudo-instruction de permis de construire après que la semonce lui ait été donnée par Hubert Arnould : « Vos demandes ne sont pas de droit mais relèvent d’une instruction dont I ‘issue appartient à la Commune. » ?

Circulez bonnes gens, circulez… !

Sommes-nous encore en Démocratie dans ce pays ?

-Bien sûr enfin, que l’élu exerçant le mandat de Maire d’une commune se doit d’assumer toutes les obligations que cela implique.

Le SOS de Maryvonne, adressé au Requérant se résume en un seul mot : « Abandonnez ! »

DROIDUSOL

PJ :

-Plan masse et chemin Lejeune

-Le PLU, zone 1AU

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