Dans la gueule du loup

Le 17 octobre 2016

Quand une spécialiste autoproclamée du loup nous raconte des bluettes et fait un numéro de claquettes ! Agnés Quain pour ne pas la nommer était hier soir une des invités de l’association Thur écologie et transport à Saint Amarin en Alsace pour participer à un débat sur la cohabitation loup pastoralisme suite à la projection du film « Dans la gueule du loup »

Après s’être présentée comme membre d’une fondation Suisse, dont elle partage le rejet des extrémistes – c’est toujours pratique d’inventer des extrémistes, cela permet de se positionner en femme responsable à qui on ne la fait pas – Madame Quain nous expliqua doctement qu’elle se situait au centre du problème, et qu’elle n’avait pas de solutions ni la science infuse! Ce dont d’ailleurs, chacun pourra ensuite rapidement se rendre compte.
Après cette mâle déclaration, cette Dame accabla l’assistance d’un discours convenu, alignant sur le loup et son comportement, les platitudes et les lieux communs que n’importe qui peut découvrir tout seul sur internet.

Mais non contente de tirer sur les défenseurs du loup, devenus pour sa cause des extrémistes, Madame Quain se livra à une séance indécente de séduction envers les éleveurs Vosgiens présents dans la salle et qui comme à leurs habitudes vociféraient et tentaient de rendre inaudibles les intervenants invités qui ne partageaient pas leur avis. Ce fut notamment le cas lors de l’intervention d’un scientifique du CNRS chargé de conduire une étude sur cette question pour le compte du ministère.

Cela n’inquiéta pas outre mesure Madame Quain qui dans sa tentative de se faire accepter et reconnaître par nos éleveurs, des hommes pondérés comme chacun aura, hier encore, put le constater, Madame Quain donc, n’hésita pas à nous la jouer sur l’air de l’émotion et de la sensiblerie, nous invitant à faire acte de contrition devant le spectacle de brebis égorgées et éviscérées par le loup. Ce qui, là aussi chacun peut le concevoir, contribue grandement à faire avancer le problème posé. Mais n’est-ce pas aussi la façon dont procède le chevrier cinéaste bressaud qui n’hésite pas à présenter le loup comme un tueur sanguinaire et vicieux? L’appel du pied est patent!

Mais pourquoi, me direz-vous, tant d’efforts et de bienveillance à l’égard de ces éleveurs ? La réponse serait à chercher du coté de la fondation Suisse dont la Dame fait partie et qu’elle supporte avec conviction. Obtenir les crédits nécessaires aux recherches que cette fondation souhaite entreprendre, pouvoir bénéficier des prestations de services sous traitées par l’ONCFS et les DDT, notamment les enquêtes de terrain et les relevés de prédations, voilà qui implique de caresser ces éleveurs dans le sens du poil, et peu importe que ces éleveurs ne connaissent que le chant du fusil et refusent toute alternative. Leur accord, ou à tout le moins leur neutralité est indispensable pour que coule l’argent de l’état.

Il n’en fallait pas plus, pour qu’un soir d’octobre, alors que le loup n’avait pas encore hurlé, Madame Quain s’en fut par les chemins d’Alsace perdre ce qui lui restait de crédibilité.

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